Le Chaudron de Dagda

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Quand le Chaudron bouillonne

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20 avril 2010

Marc Dorcel wants you ! [MàJ]

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9 novembre 2009

La Connaissance Suprême

Le Vijnanabhaïrava Tantra, le « Tantra de la Connaissance Suprême » est l'un des textes shivaïtes des plus anciens. Il se présente sous la forme d'un recueil de 112 sutras ou pratiques méditatives. C'est un yoga qui utilise le spectre intégral des pensées, des émotions et des sensations du yogin placé au coeur de la diversité de la réalité comme voie mystique. Il constitue avant tout un yoga de l'action dans le monde des sens. Il n'y a pas de scission entre la vie mystique et la vie phénoménale. Toute perception, toute pensée, toute émotion permet de glisser spontanément dans la conscience, le divin en soi, matrice de laquelle tout émerge et à laquelle tout retourne dans un cycle immuable.. Tout est saturé d'essence divine. Rien n'est à éviter, rien n'est à rechercher.
yin___yang.jpg Quintessence de tous les Tantras, il se situe d'emblée sur le plan de la réalité absolue, laissant à d'autres textes le soin d'aborder réalité relative, rites, visualisations et autres enseignements. Le shivaïsme témoigne, en outre, de racines chamaniques extrêmement lointaines.
Son dépouillement extrême fournit les enseignements relatifs à la vérité absolue, pour que ceux qui en ont la capacité puissent immédiatement la saisir. L'enseignement se ramène à une non-dualité essentielle et c'est en ce sens qu'il n'y a dans le tantrisme shivaïte, au sens absolu :
Ni divinité hors de soi,
Ni voie à parcourir pour atteindre la délivrance,
Ni souillure, ni purification,
Ni dualité, ni non-dualité,
Ni rituel, ni pratique,
Ni lien, ni libération.

Extraits...

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Prendre de la hauteur

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5 août 2009

"Sans honte et avec passion"

Internet est un univers merveilleux, je ne vous l'apprends pas. Il est un reflet grossissant de notre monde "réel". Angélique et démoniaque à la fois, l'on y trouve le meilleur comme le pire, et des petites perles savoureuses...
La preuve, ce poème amateur d'une femme anonyme. D'un érotisme échevelé, je vous l'offre ici, en espérant qu'il vous plaira et vous emoustillera autant que moi...
Atention, texte hautement explicite, donc NSFW !

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23 juillet 2009

Rêve éveillé

Voici une nouvelle tentative poétique. Toujours issue de ma période lycéenne, toujours aussi pleine de mélancolie et de fatalisme.
Comme beaucoup, moi-aussi,
"J'ai fait un rêve..."
_

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26 mai 2009

N’aie plus peur

Voici un autre poème écrit durant ma période lycéenne. Je l’apprécie doublement car il représente toute l’ambivalence de mon état dépressionnaire, de la bipolarité dont je souffrais à l'époque. Pendant un temps je pouvais ressentir des « hauts » – sans non plus devenir maniaque – avant de retomber brutalement dans la tristesse la plus profonde…

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8 avril 2009

Désolation

Voici un nouveau texte plein d'amertume ; paroles de chanson à l'origine, je me rends compte maintenant que c'est absolument inchantable en l'état ! ^^
_
Les nuages noirs de la désolation planent sur moi.
Impatient, je prie pour que des éclairs me transpercent.
Résigné, je n'attends plus q'une seule chose :
Que le courroux des dieux s'abatte sur moi.

Mes vaines prières désolent mes contemporains.
Ils n'ont abolument rien compris.
Personne ne peut comprendre la désolation qui me ronge.
A part la mort, seul l'amour peut m'en délivrer.

Je ne supporte plus mon reflet : je n'y vois que désolation.
Seul l'amour d'une femme pourra me faire oublier cette vision.
Mais lorsqu'une fille pose ses yeux sur moi,
Je ne vois dans son regard que de la désolation.

Refrain :

Tel le feu dévastateur d'un dragon rouge,
La désolation me consume et me dévore.
Mais ce n'est pas mon corps qui dépérit,
C'est mon âme qui s'embrase de désespoir.

21 mars 2009

L'amour en souffrance

Voici le texte d'une chanson que j'avais intitulé "A Lover in Pain". J'y ai mis toute ma sensibilité et ma souffrance à aimer sans retour.
Je remercie mon groupe d'amis qui a osé le mettre en musique : ce qu'ils en ont fait (je ne suis pas un auteur de chanson, il a donc bien sûr fallu l'adapter quelque peu) gardait néanmoins toute la substance que ce que je voulais exprimer. J'adresse d'ailleurs un salut tout particulier au chanteur qui a su retranscrire toute l'émotion cachée dans le texte.

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19 mars 2009

Nuit blanche

Vers 17 ou 18 ans, je souffrais d'insomnie. Je passais de longues soirées à ruminer et à déprimer.

Le texte qui suit, intitulé "Pulsions Maladives", je l'ai rédigé au cours d'une de ces nuits où le mal avait atteint un stade extrême. C'était l'été. A ma fenêtre, j'observais le ciel et les étoiles, priant pour qu'elles me viennent en aide.

Etrangement, j'ai découvert récemment, au hasard du net, ce court texte, que je reproduis ici :
"À l’origine, le mot désir parle des astres. C’est le latin sidus, étoile, qui se cache derrière desiderare, comme le souligne Alain Rey : “Le désir est d’abord le sentiment douloureux d’une absence, et ceux qui l’éprouvent ‘cessent de contempler l’astre qui les inspire’. Naissent la peine et le regret, retournés en aspiration pour ce qui n’est plus là, et pas encore ici. L’érotisation du désir est venue plus tard ; la couleur du mot en fut modifiée et, quels qu’ils soient, les objets du désir ont rejoint ceux de la passion”. Le désir est au commencement affaire de regard, disant l’éblouissement d’une vision inaccessible, et l’irrésistible aspiration au re-voir."

Troublant, je trouve...

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14 mars 2009

Bile noire

Voilà un moment que je n’ai rien écrit sur mon blog. Or, comme la nature et moi-même avons horreur du vide, j’ai décidé d’inaugurer un nouveau chapitre, intitulée « bile noire ».

Pour les ignorants, les anciens appelaient bile noire la mélancolie, la dépression.

Parce que c’est mon blog et que j’y fais ce que je veux, je vais faire couler entre ces lignes le fiel dont regorgeais mon cœur et mon âme torturée, voir tortueuse, à l'adolescence.

C’est un tragique événement, survenu il y a quelques semaines, qui m’a donné l’idée de ce thème : un ancien camarade de classe du lycée s’est tué en voiture. Il laisse une femme et deux petites filles. Je ne l’avais pas revu depuis le lycée.

Cet accident m’a fait remonté les années et revivre cette époque, tel un couteau que l’on tournerait dans une plaie. Car, oui, le lycée était pour moi une plaie à vif, où je ne me reconnaissais pas, ne me retrouvais pas.

Si je vous dis tout ça, c’est pour que compreniez un peu mieux mon état d’esprit à l'époque et un peu après. A part que je suis en thérapie depuis sept ans, et qu’il a fallu que ma petite amie me quitte à cette époque pour que je décide de consulter.

Mais je digresse : pendant mes années lycée, j’étais tellement plein de bile qu’il fallait que je l’évacue. L’écriture a été mon exutoire. Et tel un Rimbaud, je n’ai pratiquement plus écrit depuis. Et comme finanelement j'aime beaucoup ces textes, je vais les diffuser ici, héhé.

Le premier que voici n’a pas de titre. C’est un poème assez représentatif du ton donné à mes écrits.
_

Aujourd'hui, j'ai erré sur les routes du destin.
Aujourd'hui, j'ai pensé à tous ces bâtisseurs,
A ces divins menteurs qui créèrent le matin,
Que je renie et dont je viole les petites sœurs.

Trêve de faux-semblants aussi mesquins et puants,
Ces mensonges éhontés me mouillent les dents du fond.
Je n'crois plus en l'humain, en un monde aussi puant.
Je suis sur la pente raide, je vais toucher le fond.

Mon but est de périr, de briser ce carcan,
D'enflammer les cœurs purs, de leur mettre un boucan,
Un bancanal terrible qui les f'ra réfléchir.

Faites que ma mort scénique soit l'illumination
Des âmes en perdition ; l'ultime libération.
Ô mort, j'entends ton ode. Qu'elle m'empêche de fléchir.

23 février 2009

Un peu de finesse dans un monde de brutes

Mon poème de Victor Hugo préféré :

Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit.
L'amour, c'est le cri de l'aurore,
L'amour c'est l'hymne de la nuit.

Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l'astre dit aux nuages,
C'est le mot ineffable : Aimons !

L'amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c'est le bonheur !

Aime ! qu'on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l'âme
A la jeunesse de ton front !

Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu'on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !

Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !

Soyons le miroir et l'image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l'ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu'un !

Les poètes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grands fronts brûlants et rêveurs.

Venez à nous, beautés touchantes !
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi !
Ange ! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi !

Nous seuls comprenons vos extases.
Car notre esprit n'est point moqueur ;
Car les poètes sont les vases
Où les femmes versent leur coeurs.

Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l'onde
Tout ce qui n'est que vanité,

Je préfère aux biens dont s'enivre
L'orgueil du soldat ou du roi,
L'ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.

Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l'on se dit : " Qu'en reste-t-il ? "

Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S'effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l'on se dit : " C'est donc fini ! "

L'amour seul reste. O noble femme
Si tu veux dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l'amour !

Conserve en ton coeur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s'éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir !

"Et l'Oscar de la plus vile manigance est décernée à... "

Oui, cela vaut bien un Oscar !
J'aurais dû m'en douter pourtant : une fille te propose d'écrire dans son blog, histoire de le tenir à jour lors de ses (courtes !) absences... il y a forcément mamouth sous gravillon !
Une fille c'est fourbe et sournois. J'aurais dû écouter ma mère : "depuis qu'elles ne font plus le ménage et la cuisine, on ne peut pas se fier à elles !" (véridique !).

Alors donc que je squatte allégrement le blog de Llu depuis quelques semaines, me voilà t'y pas jeté dehors comme un malpropre, dès potron-minet ce lundi !
"Hé ! C'est encore l'hiver ! Tu n'a pas encore le droit de me mettre à la porte !"
Mais là où le machiavélisme atteint son comble, c'est que Llu m'a monté mon blog ! Me restais plus qu'à l'habiller à mon goût ! Me voilà donc obligé d'assumer mes nouvelles responsabilités...

Je me vengerai, Llu ! Je me vengerai...

"Il n'y a pas d'amour heureux"

A moins de vivre dans une grotte, vous savez tous que dans quelques jours c'est la Saint Valentin. On nous en rabâche assez les oreilles dans tous les média.

Dernièrement, je suis tombé sur l'édito d'un site internet (notrefamille.com, pour ne pas le citer) qui s'intéressait aux couples mythiques : "Personnages d’histoire ou de légende, certains couples se sont portés un tel amour qu’il a traversé les siècles et s’est ancré à jamais dans nos cœurs et nos mémoires."

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S'en suit une courte description de six histoires d'amour réelles et imaginaires, en tout cas marquantes pour l'édification de notre "mythologie" amoureuse.

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