Le Chaudron de Dagda - Tag - social2017-10-25T14:47:37+02:00urn:md5:10524d04f9c41852f0edd8c37bb18c51DotclearL'homme, un downloader incroyableurn:md5:9d4d3c4b84f37a484fe4257f36c78d762010-07-13T14:32:00+01:00GraalLe reste du mondesagessesocial <p>1. One human cell contains 75MB genetic information.<br />
2. One sperm contains a half of that; that is 37.5MB.<br />
3. One ml of semen contains 100 million sperms.<br />
4. In average, ejaculation lasts for 5 sec and contains 2.25 ml semen.<br />
5. This means that the throughput of a man’s member is equal to (37.5MB x 100,000,000 x 2.25)/5 = 1 687 500 000 000 000 byte/second = 1,6875 Тerabyte/sec.</p>
<p>This means that the female eggcell withstands this DDoS attack at 1,5 terabyte per second, and only lets through one (!) data package, thereby being the best freaking hardware firewall in the world !</p>
<p>The downside of it is that this only small data package that it lets through, hangs the system for the whole of 9 months !</p>Retraites : pourquoi il faut descendre dans la rueurn:md5:a0f3779cfa0061f8b4d846882a74cbf62010-06-24T12:19:00+01:00GraalLe reste du mondehistoiremédiasagessesocial<p>Je reproduis ci-dessous le texte de mon grand ami Troudair qui remet à sa juste place la problématique d'une politique plus raisonnée, plus proche de son essence via le combat que de nombreux travailleurs (combat dans lequel je m'inscris, bien entendu) vont mener aujourd'hui en manifestant contre la réforme des retraites.</p> <p>Retraites : Pourquoi je descends aujourd'hui dans la rue.</p>
<p>Quelque chose s'est perdu. Quelque chose d'important. La réponse pourtant évidente pendant si longtemps à une simple question : pourquoi travaille-t-on ?
Que les élites, les décideurs, pour la plupart privilégiés par leur position, effectuant un travail qui leur apporte bien plus de satisfaction, financière, sociale, symbolique, que de désagréments, l'aient oublié, ça n'est ni étonnant, ni tragique. Mais que les citoyens, électeurs, que la population l'ait oublié, c'est là une chose bien plus grave.</p>
<p>Se battre oui. Mais pour les bonnes raisons. Pour ce qui ne devrait jamais cesser de nous guider, pour une vision concrète, un but objectif et atteignable qui est le bien-être collectif et global. Ceci, cette évidence, mes contemporains l'ont oublié.</p>
<p>Le travail est un mal pour l'heure nécessaire qui permet à l'Homme d'assurer sa sécurité (un toit) et sa subsistance (de la nourriture). Et c'est tout. Rien de plus, rien de moins. Toute action de l'esprit des Hommes, en particulier dans le domaine technologique, a longtemps été guidée par le souhait de se débarrasser du travail. Nous travaillons pour ne plus travailler. Nous travaillons pour que nos enfants travaillent moins. Et chaque siècle a apporté ses innovations qui ont permis aux Hommes de s'affranchir toujours plus des tâches nécessaires à leur survie. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Car nous avons oublié pourquoi nous travaillons.</p>
<p>Nous ne travaillons pas pour gagner de l'argent.
Nous ne travaillons pas pour acheter. Un téléviseur HD, une voiture plus puissante, un sac à main plus brillant, une maison plus grande.
Nous travaillons pour obtenir le minimum dont nous avons besoin pour vivre. Et depuis plusieurs décennies, ce minimum a atteint des proportions insensées.
Il semblerait qu'aujourd'hui, on ne puisse pas vivre sans téléphone portable ? Vraiment ?
Si on écoute le discours publicitaire ambiant, on ne peut plus vivre aujourd'hui sans posséder une somme considérable d'objets qui n'ont plus rien à voir avec ce qui assure notre survie. Alors nous travaillons pour obtenir ces objets. Pas pour manger. Pas pour avoir un toit. Pour obtenir ces objets dont l'absence nous frustre.
Avoir besoin de plus implique de travailler plus. C'est cette équation qui est en train de corrompre nos idéaux et tout ce pour quoi les Hommes ont toujours œuvré.</p>
<p>Aujourd'hui, nous allons descendre dans la rue pour nous battre pour nos retraites. Autrement dit, nous allons dire, par le biais de la rue, que nous souhaitons travailler moins longtemps. Ou plus exactement, que nous ne souhaitons pas travailler plus longtemps. Mais qu'est-ce que ce souhait implique ? Que nous acceptons par la même de désirer moins tous ces objets qu'on nous présente comme indispensables ? Si c'est le cas, la révolte est justifiée, et mérite d'aboutir. Si c'est le cas, alors nous sommes en position de force, armés d'une vision contre des gouvernants incapables de nous exposer autre chose que des additions d'épicier.
Car quoi d'autre que des comptes d'apothicaires ? Vous êtes plus nombreux DONC vous devez travailler plus ou plus longtemps ? Comment un homme politique, un représentant du peuple, élu par le peuple pour servir ses intérêts, peut-il à ce point mépriser sa tâche et proposer à ses administrés une vision aussi courte, une réflexion aussi fade, un projet aussi rachitique ? Comment accepter ces raisonnements réducteurs qui passent sous silence un pan aussi considérable de l'organisation injuste du monde actuel ?</p>
<p>Alors on nous parle de pragmatisme, et on reproche aux réflexions que je viens de faire une inconscience de l'urgence de notre situation. Mais ce que j'expose ici est le contraire de l'inconscience, celle-là même qui pousse nos dirigeants à contrer un problème par l'amplification de la cause-même de ce problème. En termes plus concrets, on nous demande de travailler plus afin de faire perdurer une organisation économique du monde toute entière tournée vers l'injustice et l'immoralité. On nous demande de travailler plus pour que chacun d'entre nous et pour que nos enfants puissent profiter à leur tour du gaspillage des ressources et des énergies dont nos parents et nos grands-parents ont profité. Comment peut-on accepter ça ? Comment peut-on descendre dans la rue avec ce type d'arguments qui ne font que servir la philosophie-même des dirigeants que nous sommes censés combattre ? Comment peut-on réclamer plus de "pouvoir d'achat" ? Plus de pouvoir d'acheter ? D'acheter quoi ? Alors que nous serions bien plus légitimes de réclamer simplement ce qu'il nous faut pour vivre, dans un monde où des millions de personnes sont privés de ces simples besoins fondamentaux que sont la nourriture et le toit ?</p>
<p>Et qu'on ne se méprenne pas. Je ne prône en aucun cas le retour à l'âge de pierre, comme il est si facile de le prétendre face aux arguments que j'expose. Les ressources et la technologie dont nous disposons sont pour l'heure encore parfaitement suffisantes à assurer le bien-être des quelques milliards d'habitants qui vivent sur cette planète. Nous pouvons fournir l'eau courante, l'électricité, et même les moyens de communication modernes à tous nos contemporains pour peu que nous mettions de côté l'idée nauséabonde et criminelle que la valeur d'un homme est déterminée par la somme de biens qu'il possède. Avoir cette vision, et la défendre, c'est ça que j'appelle "faire de la politique". Et résumer l'action d'un gouvernement à la mortifère multiplication qu'on nous répète jusqu'à l'écœurement, jusqu'à ce que la population finisse même par penser qu'elle est "acceptable", comme l'indiquent plusieurs récentes enquêtes d'opinion, ceci est indigne de la politique.</p>
<p>Il y a bel et bien urgence. Mais pas urgence financière ou économique. Il y a urgence à refaire de la politique, cette politique qui fondamentalement s'oppose à toute logique économique. On ne gère pas un pays avec une calculatrice mais avec un livre de philosophie. Si le Front Populaire instaure les congés payés, ça n'est pas parce qu'il juge que la situation économique le permet. Si François Mitterrand abolit la peine de mort, ça n'est pas parce qu'il juge qu'il y a suffisamment de places dans les prisons pour accueillir les condamnés à perpétuité. Ces décisions, parmi tant d'autres qui nous ont menés là où nous sommes aujourd'hui, n'ont pas été guidées par une urgence économique, mais par une urgence sociale et donc philosophique, parce qu'il était nécessaire pour ces dirigeants que nous soyons un peu plus des hommes et un peu moins des animaux.</p>
<p>C'est ce message que nous devons claironner aux oreilles de nos élus, par tous les moyens à notre disposition, dans la rue, dans les journaux, sur le web. Car baignant tous, sans exception, dans des milieux financiers obéissant à des règles contre-humaines (contre l'Homme), aucun d'eux ne sait plus qu'on ne doit pas appliquer à un pays un mode de gestion conçu pour des entreprises esclaves de l'anarchie des marchés. L'assertion qui voudrait que notre pays, que tous les pays, soient contraints de rester "compétitifs" est un mensonge. Une entreprise craint de perdre des marchés, de voir son chiffre d'affaire chuter, sa masse salariale fondre et à terme, peut craindre la faillite qui laissera la place libre pour une autre entreprise plus compétitive. Mais un pays ? Que peut craindre un pays ? La faillite ? Et alors ? La Grèce a-t-elle été rayée de la carte ? Tous ses habitants sont-ils morts ? A-t-elle été absorbée par la Bulgarie ? Les Grecs, comme d'autres peuples habitant de pays en faillite continuent de vivre, de créer, et d'espérer que leurs enfants ne commettent pas les mêmes erreurs qu'eux. Si aujourd'hui, nous descendons dans la rue avec comme seule idée en tête celle de conserver le pouvoir d'acheter, nous commettons la même erreur que nos parents et que nos grands-parents qui ont tous contribué à nous faire oublier ce pourquoi la politique a été conçue : l'organisation juste et équitable du bien-être de tous. Si aujourd'hui, nous acceptons le discours de nos dirigeants - de tous bords - qui brandissent depuis des mois devant nous l'épouvantail de la faillite, nous continuons de nous enfoncer dans une vision corrompue de la politique, nous continuons de perdre le fil de l'Histoire humaine. Si aujourd'hui, nous n'avons rien d'autre à proposer à la rue que notre crainte de finir nos jours sans être entourés de tout le superflu qu'on imagine être la clé de notre bonheur, alors mieux vaut aller travailler, car dans ce cas, le résultat sera le même. Nous aurons servi les intérêts d'un monde abstrait qui dès lors aura échappé à tout être humain et nous construirons pour nos enfants un système où chacun sera l'esclave de tous sans même plus savoir pourquoi.</p>
<p>Si je descends dans la rue aujourd'hui, c'est pour réclamer un monde dont le but ultime est l'absence de travail tel que nous le concevons. C'est ce seul but qui a guidé toutes les avancées bénéfiques de notre histoire sociale, lui seul qui nous a menés au degré de justice et de droit (encore bien imparfait) auquel nous sommes parvenus, et plus que tout aujourd'hui, il convient de dire avec force que nous ne l'avons pas oublié.</p>
<p>Retrouvez Troudair sur son blog : <a href="http://troudair-blog.blogspot.com/">http://troudair-blog.blogspot.com/</a></p>Marc Dorcel wants you ! [MàJ]urn:md5:5ba21767860dbc6787918be4da69344d2010-04-20T15:30:00+01:00GraalQuand le Chaudron bouillonnemédiasocial<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/17Marc_want_u_logo_.jpg" alt="17Marc_want_u_logo_.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="17Marc_want_u_logo_.jpg, avr. 2010" /></p> <p>Non, vous n'avez pas la berlue !<br />
Monsieur Marc Dorcel, qu'on ne présente plus, lance une initiative originale et pour le moins emballante : devenez co-producteur de son prochain film.<br />
Dès 20 euros de participation, vous bénéficierez d'avantages exclusifs. Vous pourrez décider du casting, voir le film en avant-première, obtenir votre nom au générique en tant que producteur ou même assister à une scène voir réaliser votre propre scène !<br />
Bien-sûr, plus vous donnerez d'argent, plus vous aurez accès aux plus gros avantages, cela va de soi !<br />
Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici le synopsis (qui tient sur le couvercle d'une boîte d'allumette, comme tout bon film X qui se respecte, mais qui s'en formalise encore ?) :</p>
<p><ins><strong><em>Mademoiselle de Paris</em></strong></ins> - D'un simple regard, la Parisienne met tout homme à ses pieds.<br />
Ses jambes voilées de noir, elle fait cliqueter ses talons sur les trottoirs, de nuit comme de jour elle aime être sexy, attirer les regards et rêve secrètement de rencontres insolites...</p>
<p>Pour plus d'informations, aller rendre visite au site dédié à ce projet : <a href="http://www.mydorcel.com/home.shtml">mydorcel.com</a>.</p>
<p><a href="http://graal.blog.free.fr/index.php?post/2010/04/20/MàJ" title="MàJ">MàJ</a> : Lancée le 19 avril 2010, il n'aura fallu que 72 heures avant que l'intégralité de la part de production réservée aux internautes (85 000 €) ne soit collectée.<br />
Le nombre de membres participants ne cesse de croître (+ de 50 par jour et déjà 600 inscrits). <br />
Parmi les coproducteurs trois d’entre eux, ont investi 5 000 €, leur donnant la possibilité d’assister à une journée de tournage, de rencontrer l’équipe du film, le réalisateur Hervé Bodilis et de faire une séance photo avec Marc Dorcel et les actrices.<br />
Un internaute coproducteur anonyme a même investi 10 000€ pour avoir aussi la possibilité de diriger sa propre scène avec l’équipe du film.<br />
L’inscription reste néanmoins ouverte jusqu’en Septembre 2010 aux membres qui souhaitent accéder aux coulisses de la production, gagner une journée sur le tournage ou une séance photo avec les actrices et voir le film en avant-première. Les participants pourront également avoir leur nom au générique du film et ainsi rejoindre les 600 coproducteurs déjà inscrits.<br />
Contrairement aux sites participatifs qui misent sur un produit fini, MyDorcel.com propose également de participer au suivi artistique de sa production qui sera réalisée en France, mi-juin pour une sortie VOD et DVD officielle prévue en Octobre 2010.</p>Sarah & Marleneurn:md5:375a60b7a5472f9e438291351c49462a2010-04-10T02:17:00+01:00GraalLe reste du mondemédiasocial <object width="400" height="225"><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="movie" value="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=10721651&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=&fullscreen=1" /><embed src="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=10721651&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=&fullscreen=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" width="400" height="225"></embed></object><p><a href="http://vimeo.com/10721651">Complicated Universal Cum - I can hardly wait</a> from <a href="http://vimeo.com/fakediamond">Fake Diamond Records</a> on <a href="http://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>Désobéissance civleurn:md5:2c488bf028ede50a3d7c258db49415a02010-02-10T20:12:00+00:00GraalLe reste du mondemédiasocial <p>Tous dans l'action, le 27 mars 2010, pour lui dire NON !</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/nsd-320x200-22.jpg" alt="nsd-320x200-22.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="nsd-320x200-22.jpg, fév. 2010" />
No Sarkozy Day</p>
<p>- Appel au peuple -</p>
<p>Inconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l’égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, népotisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l’argent…</p>
<p>Nous avons tous nos raisons pour nous opposer à Sarkozy et à son clan, pour résister au sarkozysme. Mais ce président sans envergure, effrayé par le peuple, prend grand soin de le tenir à l’écart, muselant au besoin sa parole derrière des cordons de CRS.</p>
<p>Alors, ENSEMBLE, nous élèverons la voix plus haut, nous nous ferons entendre plus fort, unis dans la défense des valeurs de notre République :</p>
<p>Liberté – Egalité – Fraternité – Laïcité – Démocratie</p>
<p>Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat, appelons toutes celles et tous ceux qui ressentent l’envie, le besoin de dire NON ! à Nicolas Sarkozy, à se rassembler pour un No Sarkozy Day.</p>
<p>Le 27 mars 2010 : une journée pour lui dire NON !</p>
<p>Des rassemblements seront organisées partout en France, à partir de 14 Heures devant les préfectures et les sous-préfectures, à Paris place de la Bastille, et dans le monde entier devant les ambassades de France.</p>
<p>A l’issue de cette journée de mobilisation, se tiendront partout des réunions ouvertes, où nous pourrons ensemble, démocratiquement, décider de la suite à donner à ce mouvement de contestation populaire du sarkozysme, contestation que nous espérons aussi large que possible.</p>
<p><a href="http://www.no-sarkozy-day.fr/signature-de-lappel/#">SIGNEZ L'APPEL</a></p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.NO_SARKO_DAY-SaT_m.jpg" alt="NO_SARKO_DAY-SaT.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="NO_SARKO_DAY-SaT.jpg, fév. 2010" /></p>Prendre de la hauteururn:md5:3e5c86fa72db38220541fd9111310c5c2009-11-09T11:15:00+00:00GraalQuand le Chaudron bouillonnebile noiremédiapoésiesocial <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.hauteur_m.jpg" alt="hauteur.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="hauteur.jpg, nov. 2009" /></p>Quand l'ONU ramasse ses dents...urn:md5:53de69803161054f25349d729bcb16e62009-07-24T15:59:00+01:00GraalLe reste du mondehistoiremédiasocial <p>... Ou le discours d'une jeune fille de douze ans devant les représents du monde.</p>
<p>"En 1992, un groupe de jeunes fondent l’organisme ECO pour “Environmental Children’s Organization”. Invité à s’exprimer devant les Nations Unis, une jeune fille de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki, rend un témoignage poignant de la situation humanitaire et écologique du monde de l’époque. C’était il y a 16 ans et pourtant ce discours est toujours d’actualité aujourd’hui. Et je dirais même que la situation est devenue pire.
Discours à l'ONU...</p>
<p>La vidéo a été uploadée le 6 juin dernier ce qui explique sa réapparition sur la scène médiatique."</p>
<p><a href="http://www.dailymotion.com/video/x90jh3_une-fille-de-12-ans-met-une-claque_news">http://www.dailymotion.com/video/x90jh3_une-fille-de-12-ans-met-une-claque_news</a></p>Troudair by himselfurn:md5:c74b2f4ef0ae7be1d3146088fbf7d8ae2009-05-27T16:51:00+01:00GraalLe reste du mondeinformatiquemédiasocial <p>L'un de mes plus vieux (18 ans déjà !) et meilleurs amis, dont j'ai déjà parlé, Troudair, vient d'enregistrer une vidéo de lui-même où il retrace son expérience professionnelle, personnelle et scolaire des 15 dernières années, pour le compte de la manifestation WJ-Spots #1 à la Maison des Métallos.<br />
Pour ceux et celles que le personnage intrigue, je vous invite à visionner son "auto-portrait" ici : <a href="http://troudair.free.fr/reloaded/">http://troudair.free.fr/reloaded/</a>.</p>Parole d'Evangileurn:md5:2db4576dc6bdeb2aa3ac09f2da9101152009-05-07T00:16:00+01:00GraalLe reste du mondelittératuremédiasocial <p>"Dans L’Amour gourmand, ouvrage consacré au « libertinage gastronomique du XVIIIe siècle », Serge Safran évoque « le carcan du couple » : piège mortel, dit-il. Au début, on trouve si doux de tomber amoureux d’une femme, éventuellement de se lier par contrat, de faire des enfants avec elle, de « goûter aux délicieuses prémices de la si bien nommée cellule familiale ». Elle aussi, tout d’abord, trouve cela merveilleux. Mais gare à ceux et celles qui se sont mariés en dissimulant leurs fantasmes. Ne se sont-ils pas condamnés à mort ? Ce qu’exprime Serge Safran, avec beaucoup de lyrisme : « Ne pouvoir se livrer aux épanchements de tendresse ou aux échanges spirituels entraîne pour beaucoup – cela est avéré – d’immenses détresses affectives. Certes. Mais ne pas satisfaire ses passions sexuelles, auxquelles ils sont inévitablement liés, reste la pire chose qui soit. Confine à l’effarante solitude, l’ennui à petit feu, la mort lente avant le bout du chemin, parfois même au désir d’en finir. D’où l’obsession vitale d’écouter en priorité ses instincts et de les mieux flatter, chez soi comme chez l’autre, pour parvenir à ses fins. »"</p>
<p>Crédits : blog d'Agnès Giard, <a href="http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/">les 400 culs</a>.</p>
<p><a href="http://www.amazon.fr/Lamour-gourmand-Serge-Safran/dp/2842711041">L'Amour Gourmand</a>, « libertinage gastronomique du XVIIIe siècle », de Serge Safran, coll. L'attrape-corps, éd La Musardine</p>La science-fiction contre Hadopiurn:md5:be96886b31191b32431db0c390dfabba2009-04-27T20:26:00+01:00GraalLe reste du mondeinformatiquemédiasocial<p>De nombreuses personnalités du monde de la SF française ont répondu à l'appel lancé par Sylvie Denis et Roland C. Wagner pour une déclaration commune au sujet du projet de loi Hadopi.</p> <p>Nous, le peuple de la science-fiction, auteurs, traducteurs, illustrateurs, critiques et chroniqueurs, essayistes, libraires, blogueurs, éditeurs et directeurs de collection, tenons à exprimer par ce texte notre opposition à la loi Création et Internet.</p>
<p>C'est un truisme de dire que la science-fiction se préoccupe de l'avenir et que nombre de ses acteurs ont dénoncé les dérives possibles, voire probables, des sociétés industrielles et technologiques ; le nom de George Orwell vient spontanément aux lèvres, mais aussi ceux de John Brunner, Norman Spinrad, Michel Jeury, J.-G. Ballard, Frederik Pohl & Cyril M. Kornbluth, et bien d'autres encore.</p>
<p>La science-fiction sait déceler les germes de ces dérives dans le présent, car c'est bien du présent que rayonnent les avenirs possibles, et c'est au présent que se décide chaque jour le monde de demain.</p>
<p>La méfiance face aux nouveaux développements technologiques et aux changements sociaux qui en résultent, la peur de l'avenir et le désir de contrôle d'une société obnubilée par un discours sécuritaire… tout cela a déjà été abordé par la science-fiction, et s'il est une chose dont elle a permis de prendre conscience, c'est que les technosciences et leurs développements sont la principale cause de changement dans nos sociétés modernes. De ces changements en cours ou en germe, nul ne peut prévoir les retombées mais on sait aussi qu'élever des barrières ou des murs n'amène qu'à les voir tomber un jour, de manière plus ou moins brutale. Aussi, plutôt qu'interdire, la sagesse, mais aussi le réalisme, devrait inciter à laisser libre cours à la liberté d'innover et de créer. Le futur qu'il nous faut inventer chaque jour ne doit pas être basé sur la peur, mais sur le partage et le respect.</p>
<p>La loi Création et Internet, rejetée le 9 avril dernier à l'Assemblée nationale, doit être de nouveau soumise à la fin du mois à la représentation nationale.</p>
<p>Cette loi, dont on nous affirme qu'elle défendra les droits des artistes et le droit d'auteur en général, nous apparaît surtout comme un cheval de Troie employé pour tenter d'établir un contrôle d'Internet, constituant par là même une menace pour la liberté d'expression dans notre pays.</p>
<p>Les artistes, les créateurs, tous ces acteurs de la culture sans qui ce mot serait vide de sens, se retrouvent instrumentalisés au profit d'une loi qui, rappelons-le, contient des mesures telles que le filtrage du Net, l'installation de mouchards sur les ordinateurs des particuliers, la suspension de l'abonnement à Internet sans intervention d'un juge et sur la base de relevés d'IP (dont le manque de fiabilité a depuis longtemps été démontré) effectués par des sociétés privées et l'extension de mesures prévues à l'origine pour les services de police luttant contre le terrorisme à l'échange non autorisé de fichiers entre particuliers.</p>
<p>Profondément attachés au droit d'auteur, qui représente l'unique ou la principale source de revenus pour nombre des travailleurs intellectuels précaires que nous comptons dans nos rangs, nous nous élevons contre ceux qui le brandissent à tout bout de champ pour justifier des mesures de toute façon techniquement inapplicables, certainement dangereuses, dont le potentiel d'atteinte aux libertés n'est que trop évident aux yeux de ceux qui, comme nous, pratiquent quotidiennement dans le cadre de leur travail l'expérience de pensée scientifique, politique et sociale qui est au cœur de la science-fiction.</p>
<p>Également conscients de l'intérêt et de la valeur des communautés créatives, nous nous élevons aussi contre les dangers que cette loi fait peser sur le monde de la culture diffusée et partagée sous licence libre, qui constitueune richesse accessible à tous.</p>
<p>Internet n'est pas le chaos, mais une œuvre collective, où aucun acteur ne peut exiger une position privilégiée, et c'est une aberration de légiférer sur des pratiques nées de la technologie du XXIe siècle en se basant sur des schémas issus du XIXe siècle, songez-y.</p>
<p>Car l'avenir est notre métier.</p>
<p>Joseph Altairac, essayiste ; Jean-Pierre Andrevon, auteur, critique, essayiste ; Andoryss, scénariste (BD) ; Ayerdhal, auteur ; Stéphane Beauverger, auteur ;Ugo Bellagamba, auteur, essayiste ; Jean-Luc Blary, éditeur ; Pierre Bordage, auteur, scénariste ; Michel Borderie, illustrateur ; Charlotte Bousquet, auteur ; Georges Bormand, auteur, critique ; David Calvo, auteur ; Philippe Caza, illustrateur, scénariste ; Lucie Chenu, auteur, anthologiste, directrice de collection ; Hélène Collon, traductrice ; Thomas Day, auteur, directeur de collection ; Jeanne A. Debats, auteur ; Nicolas Delsaux, critique ; Irène Delse, auteur ; Sylvie Denis, auteur, traductrice, anthologiste, essayiste, critique ; Sara Doke, auteur, traductrice, essayiste ; René-Marc Dolhen, critique ; Jean-Claude Dunyach, auteur, anthologiste ; Claude Ecken, auteur, critique, essayiste, scénariste (BD) ; Hélne Fairmach, auteur ; Jean-Pierre Fontana, auteur ; Gilles Francescano, illustrateur ; Alexandre Garcia, auteur, traducteur, critique ; Didier Gazoufer, auteur ; Thomas Geha, auteur, libraire ; Laurent Genefort, auteur, essayiste, directeur de collection ; Laurent Gidon, auteur ; Olivier Girard, éditeur, rédacteur en chef ; Karine Gobled, blogueuse ; Julien Guerry, libraire ; Vladimir Harkonnen, baron ; Jean-Christophe Hoël, illustrateur ; Aurélien Knockaert, webmestre ; Sylvie Lainé, auteur ; Patrice Lajoye, anthologiste ; Nathalie Legendre, auteur ; Olivier Legendre, libraire ; Roland Lehoucq, essayiste ; Jonas Lenn, auteur ; Jean-Marc Ligny, auteur ; Bernard Majour, bibliothécaire ; Sybille Marchetto, auteur, anthologiste ; Laurent Million, auteur ; Yann Minh, illustrateur, créateur de liens ; Michel Pagel, auteur, traducteur ; Olivier Paquet, auteur ; Audrey Petit, directrice de collection ; Jean-Pierre Planque, auteur ; Laurent Queyssi, auteur ; Hélène Ramdani, éditeur ; Simon Sanahujas, auteur, essayiste ; Nicolas Serra, auteur ; Nicolas Soffray, auteur, critique ; Hervé Thiellement, auteur, critique ; Christian Vilà, auteur, essayiste ; Christophe Thill, éditeur ; Olivier Tomasini, auteur ; Jérôme Vincent, éditeur, webmestre ; Herveline Vinchon, libraire ; Roland C. Wagner, auteur, traducteur, essayiste, critique ; Philippe Ward, auteur, directeur de collection ; Laurent Whale, auteur ; Joëlle Wintrebert, auteur, scénariste, critique ; Pascal Yung, illustrateur.</p>
<p>Par Emmanuel Beiramar du site fantasy.fr</p>Riposte graduéeurn:md5:d7762c991aa783bf8b4ba014a9d019e22009-04-03T16:01:00+01:00GraalLe reste du mondeinformatiquemédiasocial <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.sarkozyweb_m.jpg" alt="sarkozyweb.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="sarkozyweb.jpg, avr. 2009" /></p>
<p>Loi HADOPI, G20, OTAN... Mais où s'arrêtera-t-il ?!</p>Les errances de l'Egliseurn:md5:3e25712d5759c885de553421ed8c043e2009-03-23T08:41:00+00:00GraalLe reste du mondemédiasocial <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.l-oeil-de-trapier_M19855_m.jpg" alt="l-oeil-de-trapier_M19855.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="l-oeil-de-trapier_M19855.jpg, mar. 2009" /><br />
Crédits : l'Oeil de Trapier, Télérama.fr</p>Voyage hyperspatialurn:md5:bfc3ff2cdfa2e21784c8d0b99b64332e2009-03-08T15:02:00+00:00GraalLe reste du mondecinémamythologiemédiascience-fictionsocial <a href="http://starwars.yahoo.com/" target="_blank"><img alt="The World of Star Wars" src="http://sec.yimg.com/us.yimg.com/i/us/worlds/starwars/promos/200x200.jpg" border="0" /></a>Les jeux vidéos : attention danger !urn:md5:8bf4f5c33b8b2eb1c00464f24feb364f2009-03-06T09:05:00+00:00GraalLe reste du mondemédiasocial <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Exclusif_-_une_cache_d_amusement_massif_decouverte_dans_les_Hautes-Alpes_m.jpg" alt=" " style="display:block; margin:0 auto;" title=" , mar. 2009" />“Exclusif : une cache d’amusement massif découverte dans les Hautes-Alpes“<br />
<br /></p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Enquete_-_Consoles_de_Jeu__quand_la_Violence_sort_de_l_ecran_m.jpg" alt="Enquete_-_Consoles_de_Jeu__quand_la_Violence_sort_de_l_ecran.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Enquete_-_Consoles_de_Jeu__quand_la_Violence_sort_de_l_ecran.jpg, mar. 2009" />“Enquête : Consoles de Jeu, quand la Violence sort de l’écran“</p>Respectitudeurn:md5:f7061c83efcb043705d661522628356b2009-02-28T05:36:00+00:00GraalLe reste du mondesocial <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.respect_m.jpg" alt="respect.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="respect.jpg, fév. 2009" /></p>
<p>Crédits : Maïa Mazaurette</p>Militantismeurn:md5:e1aa5046b5c171d5c506129cf36b7af62009-02-28T04:02:00+00:00GraalLe reste du mondeinformatiquemédiasocial <a title="HADOPI - Le Net en France : black-out" href="http://www.laquadrature.net/HADOPI"><img alt="HADOPI - Le Net en France : black-out" src="http://media.laquadrature.net/Quadrature_black-out_HADOPI_425x425px.gif" border="0" /></a>Piratage informatiqueurn:md5:f6fa294a01effc69399e0598f3eacb232009-02-27T05:20:00+00:00GraalLe reste du mondeinformatiquemédiasocialtélévision <p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/original.jpg" alt="original.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="original.jpg, fév. 2009" /><br />
Riposte graduée : le paintball serait utilisé sur les internautes en cas de récidive.</p>
<p>Crédits : l'Espresso de Télérama.fr</p>"Et l'Oscar de la plus vile manigance est décernée à... "urn:md5:515c4343258027077af0fb2fa25fe4002009-02-23T16:48:00+00:00GraalQuand le Chaudron bouillonnesocial <p>Oui, cela vaut bien un Oscar !<br />
J'aurais dû m'en douter pourtant : une fille te propose d'écrire dans son blog, histoire de le tenir à jour lors de ses (courtes !) absences... il y a forcément mamouth sous gravillon !<br />
Une fille c'est fourbe et sournois. J'aurais dû écouter ma mère : "depuis qu'elles ne font plus le ménage et la cuisine, on ne peut pas se fier à elles !" (véridique !).</p>
<p>Alors donc que je squatte allégrement le blog de Llu depuis quelques semaines, me voilà t'y pas jeté dehors comme un malpropre, dès potron-minet ce lundi !<br />
"Hé ! C'est encore l'hiver ! Tu n'a pas encore le droit de me mettre à la porte !"<br />
Mais là où le machiavélisme atteint son comble, c'est que Llu m'a monté mon blog ! Me restais plus qu'à l'habiller à mon goût ! Me voilà donc obligé d'assumer mes nouvelles responsabilités...</p>
<p>Je me vengerai, Llu ! Je me vengerai...</p>Le roi Arthur sur Europe 1urn:md5:f08335566321322a634394b4d06b559d2009-02-23T10:58:00+00:00GraalLe reste du monderadiossocialtélévision <p>Pour la sortie de l'intégrale des texte du Livre I de "Kaamelott" (disponible <a href="http://www.amazon.fr/Kaamelott-Livre-1-Texte-Int%C3%A9gral/dp/2753300798/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1227768240&sr=1-1">ici</a>), Alexandre Astier a été l'invité de Michel Drucker dans son émission "Europe 1 Découvertes", ce jeudi 12 févirier 2009, de 09h30 à 11h00.</p>
<p>Certes, nous n'y apprenons relativement que peu de choses de vraiment neuf, mais pour les fans tel que moi, c'est toujours agréable de l'entendre.</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Alexandreastier_m.jpg" alt="Alexandreastier.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Alexandreastier.jpg, fév. 2009" /></p>
<p>Pour réécouter l'émission, vous avez le podcast du site internet de la station de la radio accessible <a href="http://www.europe1.fr/Radio/Emissions/Europe-1-Decouvertes-Michel-DRUCKER">là</a>.</p>
<p>Une chose qui m'a réellement marqué dans cette interview est cette remarque d'Astier : "le jeu de rôle est le plus beau jeu du monde"...</p>
<p>J'aurais pas su mieux dire !</p>Un scientologue chez les Naziurn:md5:2ddccdb6741162788c8e89b6968e40822009-02-23T10:57:00+00:00GraalCritique de filmcinémahistoiresocial<p>Mes dernières pérégrinations cinématographiques m’ont amené à voir le dernier film de Bryan Singer, avec Tom Cruise en acteur vedette : « Walkyrie ».</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Affiche_Walkyrie_m.jpg" alt="Affiche_Walkyrie.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Affiche_Walkyrie.jpg, fév. 2009" /></p>
<p>Une nouvelle plongée en Deuxième Guerre mondiale pour célébrer la résistance allemande face à la tyrannie d’Adolf Hitler…</p> <p>Inspiré de faits réels, « Walkyrie » retrace un épisode méconnu de la guerre : l’attentat manqué contre Adolf Hitler en juillet 1944, monté par un cercle de militaires et de politiciens allemands, excédés par le régime du III° Reich.</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Christian_Berkel__Eddie_Izzard__Bill_Nighy__Tom_Cruise__Alan_Dale_et_Kenneth_Branagh_m.jpg" alt="Christian_Berkel__Eddie_Izzard__Bill_Nighy__Tom_Cruise__Alan_Dale_et_Kenneth_Branagh.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Christian_Berkel__Eddie_Izzard__Bill_Nighy__Tom_Cruise__Alan_Dale_et_Kenneth_Branagh.jpg, fév. 2009" />
La Résistance allemande...</p>
<p>Mais avant de parler du film en lui-même, je crois qu’un léger rappel historique s’impose.</p>
<p>« L'Opération Walkyrie était à l'origine un plan national d'urgence élaboré par Hitler lui-même pour protéger l'intégrité du gouvernement en cas d'émeute ou de tentative d'assassinat du Führer. Il s'agissait de faire appel aux réservistes pour qu'ils prennent le contrôle des infrastructures-clés de l'Etat jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli. Les conspirateurs menés par Stauffenberg ont donc tenté de retourner cette stratégie à leur avantage. En modifiant secrètement ce plan minutieux, la résistance espérait pouvoir assassiner Hitler et reprendre le pouvoir aux nazis, avant de mettre en place leur propre gouvernement. »</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Le_Comte_Claus_Schenk_von_Stauffenberg_et_Tom_Cruise__son_incarnation_a_l__ecran_m.jpg" alt="Le_Comte_Claus_Schenk_von_Stauffenberg_et_Tom_Cruise__son_incarnation_a_l__ecran.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Le_Comte_Claus_Schenk_von_Stauffenberg_et_Tom_Cruise__son_incarnation_a_l__ecran.jpg, fév. 2009" />
Stauffenberg et Cruise, curieuse ressemblance, non ?</p>
<p>Tom Cruise incarne donc le Comte Claus Schenk von Stauffenberg, colonel de la Wehrmacht. Nous le découvrons en 1943, commandant la 11° Panzerdivision en Tunisie, à la fin de la campagne d’Afrique du Nord. L’Afrika Korps est à l’agonie, pris en tenaille par les armées alliées britanniques et américaines menées par Patton.</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Tom_Cruise1_m.jpg" alt="Tom_Cruise1.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Tom_Cruise1.jpg, fév. 2009" />
Cruise en Tunisie</p>
<p>Stauffenberg ne reconnaît plus la glorieuse armée allemande de ses débuts et refuse d’exécuter les ordres délirants venants de Berlin. Petit à petit, il commence à douter de son Führer et est dégoûté par les crimes de son bras armé : les SS.<br />
Alors qu’il obtient de son général l’évacuation de ses hommes, une attaque alliée survient et il se retrouve gravement blessé. Rapatrié en Allemagne, le voilà privé de sa main droite, de l’annulaire et de l’auriculaire de la main gauche et de son œil gauche.<br />
Après plusieurs mois de convalescence, il est affecté au Bendlerblock, le QG de l’armée nazie. C’est là qu’il sera approché par la Résistance allemande et en particulier par le général Henning von Tresckow.</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Kenneth_Branagh_m.jpg" alt="Kenneth_Branagh.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Kenneth_Branagh.jpg, fév. 2009" />
Kenneth Branagh interprète le rôle du général von Tresckow</p>
<p>Très vite, Stauffenberg se place parmi les principaux opposants au régime nazi. Il va lui-même réécrire les modalités de « l’Opération Walkyrie » et la provoquer, en tentant d’assassiner Hitler.</p>
<p>Mais vous connaissez toutes et tous comment s’est terminée la guerre et comment Hitler s’est lui-même suicidé. Je ne déflorerai donc en rien l’intrigue en vous disant que l’opération a échoué…</p>
<p>C’est un film à voir, sans conteste, rien que pour la non-performance de Tom Cruise : monolithique et glacial d’un bout à l’autre, il ne laisse pratiquement aucune émotion transparaître via son visage.</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Tom_Cruise4_m.jpg" alt="Tom_Cruise4.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Tom_Cruise4.jpg, fév. 2009" />
L’unique moue de Cruise pendant tout le film...</p>
<p>Les seconds rôles sont forts et brillamment interprétés. La reconstitution de Berlin en 1944 est bluffante, renforcée par le fait que toutes les scènes ont été tournées au véritable Bendlerblock. Ce qui, pour l’anecdote, n’a pas été une simple formalité : l’appartenance de Tom Cruise à l’Eglise de Scientologie à provoquer une vive polémique. Le Ministère allemand de la Défense ayant préalablement refusé l’accès au Bendlerblock à cause des croyances de l’acteur…</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Tom_Cruise3_m.jpg" alt="Tom_Cruise3.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Tom_Cruise3.jpg, fév. 2009" />
Cruise au Bendlerblock</p>
<p>Film d’action mâtinée de guerre et d’espionnage, il tient en haleine du début à la fin. Sans temps mort, mis en scène par un Bryan Singer « habité » par son film on regrettera juste l’absence totale de psychologie. En effet, le personnage de Stauffenberg n’a aucune profondeur, on ne comprend pas vraiment les motivations de l’individu à sacrifier ses enfants, sa femme et sa propre vie pour son Allemagne « sacrée ».</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten1_m.jpg" alt="Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten1.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten1.jpg, fév. 2009" />
Tom Cruise et Carice von Houten</p>
<p>Les moments d’introspections sont expédiés, Carice von Houten qui interprète avec justesse et gravité la comtesse Nina von Stauffenberg n’apparaît, au mieux que cinq minutes dans tout le métrage : ce n’est pas lui rendre honneur !<br />
Les producteurs Christopher McQuarrie et Nathan Alexander justifie ce parti pris par le fait que malgré leurs recherches, la personnalité de Stauffenberg reste énigmatique et mystérieuse : « Il restera une figure énigmatique. Au fil des années, il a souvent été considéré comme un bouc émissaire, mais je pense qu'on doit surtout retenir ses actes et les risques qu'il a pris ».<br />
Tout est dit : « Walkyrie » est la retranscription pur et simple des actes d’un homme persuadé de son bon droit, d’un militaire carriériste que rien ni personne n’aurait pu dévier de son but.<br />
Folie, héroïsme ? Souvent les deux vont de pair…</p>
<p><img src="http://graal.blog.free.fr/public/Graal_Images/.Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten_m.jpg" alt="Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Tom_Cruise_et_Carice_Van_Houten.jpg, fév. 2009" />
Stauffenberg en plein dilemme</p>
<p>Transcendé par une musique inspirée du toujours talentueux John Ottman, « Walkyrie » a le mérite, si ce n’est pas celui de faire dans la finesse, de prendre aux tripes, de nous scotcher jusqu’à la dernière image, et de nous faire pousser un « Waouh ! » bien sonné lorsque apparaît le générique !</p>
<p>Note : ***</p>