Quand ton corps ondule sous la chaleur moite de l'été,
Quand tes vêtements moulent tes formes pleines,
Quand le rythme de la musique attise les bijoux de la reine,
Je me crois au paradis transporté !
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Oh, mon doux et tendre amour indifférent,
Tu ne m'as jamais regardé qu'avec des yeux hautains,
Mais tu n'as jamais compris que c'était un regard assassin,
Et moi je souffrais, mon coeur sanglant !

Quand je te regarde, mon aimée,
En train de rouler tes hanches sous la lumière tamisée,
Il me montent des désirs au creux de mes reins,
Qui font s'ériger mon obélisque d'airain !
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De tes yeux acérés fusent des éclairs de mépris,
Je me demande si je ne te fait pas honte parfois,
Oh, oui, je désespère d'être un incompris,
D'être le Quasimodo, le John Merrick d'un monde sans loi ni foi !

Oh, mon aimée, de moi n'ai plus peur,
Viens me dévoiler ton intimité sans peur,
Fais-moi confiance, tu ne crains rien en ma compagnie,
Car seul le plaisir a le droit de cité au paradis !
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Une insane impulsion me transfigure,
Une froide aversion te défigure,
Même ma prose t'indiffère,
Je ne sais plus quoi dire ou faire pour te plaire !

Oh, oui, mon aimée bouge, bouge ton corps de sirène,
Fais-moi te désirer, attise encore mes hormones mâles,
Montre-moi ta frénésie d'amoureuse, fais-moi entendre tes râles,
Oh, oui, je sais que tu aimes ça, ô ma reine !

Refrain :

  • Oh, my beloved,
  • You rouse my passion,
  • The passion of a lost boy unloved,
  • That you lure without any reason !